6,2 Certificats d’économie de produits phytosanitaires (CEPP) pour un système d’autoguidage embarqué et 15,4 certificats pour un dispositif automatique de coupure de tronçon de rampe de pulvérisateur : telles sont les vertus des deux technologies au regard des CEPP. Expérimentés à partir de 2017, les CEPP visent à réduire de 20 % l’usage des produits phytosanitaires à l’horizon 2021, au profit de solutions et actions alternatives telles que les produits de biocontrôle, les variétés résistantes ou tolérantes aux organismes nuisibles, les cultures économes ou encore des outils et technologies permettant de réduire les quantités de produits utilisées. La valeur en certificats des actions standardisées prend en compte leur potentiel de réduction de l’usage et de l’impact des produits phytosanitaires, leur facilité de mise en œuvre, leur bilan économique et leur potentiel de déploiement. Les distributeurs sont comptables des CEPP. Ils ont quatre ans pour réduire les ventes de produits phytos, l’année 2021 ayant valeur de test, en prenant comme référence la période 2011-2015, à l’exclusion des deux valeurs les plus fortes et les plus faibles. Selon Arvalis, l’économie offerte par la coupure automatique de tronçons est de l’ordre de 3 %, en fonction du parcellaire.

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